L'air un peu hagard, un peu froussard peut être, pas à sa place
L'air dans les étoiles, un peu rêveur, lunaire, la tête ailleurs
Et les yeux remplis de larmes de désir de folles utopies

Enfants, enfants de la lisière
Tentons le saut dans un nouveau monde
Ensemble, enfants de la lisière
Prenons les chemins de traverses

Et quand le pas léger, tu marches à contre sens de la mêlée
Quand tu souris à la face du monde devenu gris
Et qui rumine quand dans tout un pan de l'histoire tu redonnes un espoir

Enfants, enfants de la lisière
Tentons le saut dans un nouveau monde
Ensemble, enfants de la lisière
Prenons les chemins de traverses
....
Enfant, entends mon appel
Laissons nous pousser les ailes
Ensemble, allons vivre nos rêves.

Un bout d'étoffe sur la peau, je me rends à la rivière
Me baigner dans la lumière du levant
Allongé sur le dos, le ciel en paysage
Je me réchauffe au rayon du levant

Qui m'embrasse et me berce en finesse
Dans sa douce lumière, céleste
Enfin je respire, me libère
Dans cette lumière essentielle

Longtemps j'ai souffert de la poussière d'or
Parfois même j'en rêve encore
Longtemps j'ai souffert de la poussière d'or
Et même si elle me hante encore...

J'ai laissé derrière moi, un monde artificiel
Aux fenêtres sans fleurs ni soleil
Et j'ai suivi mes frères, mes frères visionnaires
Pour construire de nouveaux rêves au soleil

Qui m'embrasse et me berce en finesse
Dans sa douce lumière, céleste
Enfin je respire, me libère
Dans cette lumière essentielle

Longtemps j'ai souffert de la poussière d'or
Parfois même j'en rêve encore
Longtemps j'ai souffert de la poussière d'or
Et même si elle me hante encore...

Ouvre les yeux, maintenant je suis
Ouvre les yeux, dans la lumière
Ouvre les yeux, maintenant je suis.

Je m'appelle Bertrand, aujourd'hui je suis grand
On me promet de l'or si je fournis le bon effort
Bien suivre les consignes, s'appliquer à l'exercice
Ne pas sortir du cadre, atteindre les objectifs...

Je m'appelle Bertrand et j'ai bientôt 10 ans,
Aujourd'hui j'ai la chance je passe au niveau supérieur
Où le rythme s'accélère où les problèmes sont plus complexes
Faut redoubler d'efforts pour être le meilleur
Et passer des heures entre quatre murs
Assis sur une chaise que mes fesses trouvent trop dure
J'aimerais mieux prendre l'air, aller voir pousser
Les arbres et les idées plutôt que d'étouffer

Oh laissez moi respirer, laissez moi jouer
Oh laissez moi respirer, laissez moi rêver

Longtemps j'ai cru que je pouvais laisser sous silence l'enfant de 10 ans
Longtemps j'ai cru que je pouvais garder enfouie mes rêves d'enfance

Mais à l'aube de la quarantaine tout se réveille
Remonte à la surface la soif de vivre
L'appétit féroce, de croquer la pomme...

Je m'appelle Bertrand, j'ai bientôt 40 ans,
On me promet de l'or si je fournis le bon effort
Bien suivre les consignes, s'appliquer dans la vie
Ne pas sortir du cadre, atteindre les objectifs...
Mais laissez moi prendre l'air, aller voir pousser
Les arbres et les idées plutôt que de m'étouffer !

Oh laissez moi respirer, laissez moi jouer
Oh laissez moi respirer, laissez moi rêver
Oh laissez moi respirer, laissez moi jouer
Oh laissez moi respirer, laissez moi rêver

Je m'appelle Bertrand, aujourd'hui je suis grand.

Les grands sages se succèdent mais leurs paroles tombent dans l'oubli
Tandis que de petits singes s'agitent à la tête d'empires
Les grands sages se démènent pour éloigner la bêtise
Tandis que de petits singes gravitent autour d'une même cible

Les grands sages se démènent pour éclairer les esprits
Tandis que de petits singes bâtissent des murs entre les lignes
Les grands sages se succèdent et leurs paroles tombent dans l'oubli
Tandis que de petits singes s'agitent à la tête d'empire

Clamant à tout va, la pluie et le beau temps
Sur notre sort à venir
Clamant à tout va, savoir connaître,
Les bons chemins à suivre

Du vent, encore du vent
Du vent, toujours du vent

Pleure mais pas comme cela
Verse tes larmes comme un nouveau départ
Pleure mais pas comme cela
Pleure,
Comme une source qui regonfle le fleuve
Lui donne la force de nouvelles ardeurs

Pleure mais pas comme cela
Pleure toutes les larmes de ton corps
Pleure mais pas comme cela
Pleure,
Comme un remède qui referme la plaie
Un élixir au pouvoir de guérir

Comme si le soleil n’existait pas
Comme si le soleil ce matin là ne se levait pas
Comme si le soleil n’existait pas
Comme si le soleil ce matin là ne se levait pas

Laisser tomber mais non mais non
Il y a tant à croquer, à jouir, à rêver
Pour s’écrouler mais non mais non
Qu’il faut, qu’il faut se relever
...

Non pas comme cela
Se laisser happer par le chant des sirènes
Fuir partir en dérive
Sur un radeau au fil de la peine

Non pas comme cela
Se laisser tenter, s’apprivoiser
Ne pas succomber au charme du plongeon
Se laisser griser par cette issue à la con

Laisser tomber mais non mais non
Il y a tant à croquer, à jouir, à rêver
Pour s’écrouler mais non mais non
Qu’il faut, qu’il faut se relever
...

Comme si le soleil n’existait pas
Comme si le soleil ce matin là ne se levait pas